Marie-Pascale LAURENCELLE, réalisatrice, mais encore ?

Prix meilleure réalisation pour NAUFRAGÉS DES VILLES (doc de création), Audience choice award for the best long feature pour CRÉE-MOI, CRÉE- MOI PAS (doc de création), nomination meilleure Biographie documentaire pour VÉRONIC DICAIRE, GRAND V; DEMAIN NOUS APPARTIENT, PLUS BELLE LA VIE, France-Québec…
Ce sont les « tags » qui ressortent le plus souvent pour définir la réalisatrice. Mais elle ? Comment se présenterait-elle ? Pour le savoir, nous lui avons soumis un questionnaire assez direct, voici sa «déposition».

Nom, prénom, âge, profession

Laurencelle, Marie-Pascale, Réalisatrice

• Comment définiriez-vous votre métier ? 

La réalisation c’est l’art de faire sortir le meilleur de chaque collaborateur créatif pour mettre au monde une œuvre audio-visuelle. Je suis une cheffe d’orchestre qui dirige ses musiciens tant à l’image qu’au son, tant aux décors qu’aux costumes. Je module les mots du scénariste, à l’instar d’une oeuvre musicale, selon ma vision, mon ressenti. Les acteurs sont aussi pour moi des instruments de musique aux tonalités toutes absolument différentes et il faut apprendre à «jouer» de plusieurs instruments, à générer chez l’acteur une réponse appropriée et unique, qui soit la plus authentique et la plus juste possible, dans un rythme précis, et selon la sonorité désirée. 

• Qu’est-ce qui vous a donné envie de le faire ?

Mon père était chef de chœurs et d’orchestre. Musique classique. Je crois que j’ai eu envie suivre ses pas, mais à ma façon, en dehors de son monde à lui. 

Un jour étant petite, il m’avait emmené visiter les studios de Radio-Canada (la TV publique chez nous) car il y préparait les chœurs pour un opéra qu’ils allaient mettre en scène et en images. J’ai été galvanisée par les décors, les costumes, les comédiens, les chanteurs, les caméras… À ce moment je me suis dit que je passerai ma vie sur une scène ou sous les projecteurs, au cœur de la création de mondes prétendus réels, au bénéfice de l’œuvre de fiction, de l’histoire à raconter. 

• Quand et comment avez-vous débuté ? 

J’ai débuté au bas de l’échelle comme assistante de production, à 20 ans, après avoir fait des études de lettres, scénarisation et communication. Mais en réalité j’ai débuté bien avant, car déjà enfant et adolescente, je suivais des cours d’art dramatique, de danse, de peinture et de musique. Je n’ai jamais vraiment arrêté de me nourrir par les voies diverses de l’art scénique et visuel.

• Pour quels types de projets pense-t-on à vous le plus souvent ? Dans quel type de rôle professionnel vous voit-on ? 

Je suis réalisatrice depuis plus de 20 ans. Mais on me propose surtout des projets qui ont trait aux jeunes, à la famille, et des épisodes de feuilletons depuis que je vis en France. Est-ce parce que je suis une femme ?

• Quel est votre talent méconnu ? Le type de rôles, de projets, de sujets sur lesquels on ne vous imagine pas encore alors que vous adoreriez travailler dessus ?

J’aime la comédie. Rire est ce que j’aime par-dessus tout. Faire rire est un honneur. La mise en scène et la direction d’acteur dans une trame humoristique demande rythme, dosage, écoute, sensibilité. Arriver à se servir d’un dialogue et d’une situation pour faire rire, est un acte de précision, tant au jeu qu’au découpage. Et quand on doit mettre en scène des séquences d’humour on se bidonne tous, donc ce n’est que de la Joie ! C’est ce qui me nourrit le plus.

J’aimerais aussi réaliser des projets qui font avancer la cause des femmes, qui parlent de l’intimité, des combats, des insécurités, des forces. Un truc vrai, proche de nous, qui déboulonne les clichés et fait table rase des idées préconçues. Briser les tabous et faire tomber les barrières dans tous les domaines de la vie des femmes, d’ici ou d’ailleurs. 

Et en vrai, tous les sujets profondément humains, qui cherchent à porter un propos avec justesse et authenticité, me galvanisent.

• Quelques mots sur votre actualité ? 

Je bosse de façon régulière sur le feuilleton TF1 «Demain nous appartient». Je suis à l’écriture d’un court-métrage, j’ai deux projets de longs métrages en co-écriture, et un projet de long métrage écrit par un copain scénariste, probablement une co-production Canada-Belgique-France, en développement. 

• Avec quel format et/ou genre vous sentez-vous le plus à l’aise ? 

J’ai réalisé énormément de 26 min dans ma vie. Plus de 200.

J’ai fait plusieurs documentaires en formats 52 et 90 min. Et du format court pour le web.

J’aimerais vraiment expérimenter le format 52 min ou 90 min en fiction. 

J’ai un profond besoin de retrouver la maîtrise de toutes les étapes de création d’une œuvre audio-visuelle, du casting au montage, de la mise en musique au mix final. Ces étapes me manquent beaucoup depuis que je fais du feuilleton en France. Pourtant, elles font intrinsèquement partie de notre métier, aussi importantes que le tournage, elles sont de nouvelles couches d’écriture, indispensables à la manifestation dans le réel de cette vision que chaque réalisatrice, chaque réalisateur soutient, en mettant au monde le fruit d’une œuvre scénaristique.

• Quelles sont les dernières œuvres audiovisuelles ou cinématographiques françaises qui correspondent le mieux à votre univers ? Celles sur lesquelles, au regard de votre expérience actuelle, vous auriez voulu être appelée ?

L’adaptation de This is us (Je te promets) est une saga familiale dont les fils narratifs m’ont profondément touchée. Je souhaiterais réaliser une œuvre originale ou adaptée, aussi porteuse et riche humainement.

Côté humour Le Parlement est une série que je me plairais bien à réaliser !

Et finalement, dans des registres plus dramatiques mais dont les propos sont tellement nécessaires, la série Suédoise Kalifat ou la série Américano-Canadienne The Handmaid’s Tale (La servante écarlate) sont pour moi des chefs d’œuvre de réalisation, tant pour la mise en scène et la direction d’acteurs, qu’au niveau formel (découpage, cadrages, lumière, DA). Je serais la plus humble de me voir confier des projets d’une telle envergure, porteurs de messages essentiels.

• Si vous deviez vous définir en quelques hashtags ? 

#plaisirautravail  #plateaudynamique #plaisirdecreer #filledegang  #joiedejouer #seriesinspirantes #lunionfaitlacreation #silenceonseclate ! #collaborationcreation

• En quoi votre parcours personnel vous inspire-t-il ? 

Je ne sais pas quoi répondre à cela… Audace, capacité d’adaptation ? Goût des défis et des nouveaux départs? Persévérance, détermination… Ne lâche rien. 

• Y-a-t-il de nouveaux projets dans votre besace 2024 ? 

Pour l’instant il n’y a que DNA et ce court-métrage en écriture que j’aimerais bien produire et réaliser en 2024.

• Comment faire pour en savoir un peu plus sur vous ? 

Ma bande démo :

https://vimeo.com/user66759882

Ma page sur le site de mon agent dynamique 3.0 !

Mon compte Linked-in

https://www.linkedin.com/in/marie-pascale-laurencelle-13872639/

Mon compte Insta

https://www.instagram.com/mplaurencelle/

Les Mardis des Réalisatrices

https://www.instagram.com/mardisrealisatrices/

CV EXPRESS 

Vos dernières expériences pros : 

• Demain nous appartient – TF1 – (depuis 2022)
• Les Mystères de l’amour – TMC- (depuis 2019)
• La Petite Mairesse – TFO/UNIS  (2021) (création)

Vous avez travaillé (hors projets « on spec ») pour / sur :

• Écriture – Réalisation – Jeu
• Télévision – Web – Roman –  Pub – Institutionnel
• Fiction – documentaire – reportage – magazine – Jeunesse – captation 
• Drame – Comédie – Dramédie – Sociétal – Soap – Sitcom – Comédie romantique 
• Quotidienne – Shortcom – Pastille 
• En 1^ère diffusion : TF1 –France 3 – TMC – NRJ12 – TV5 Monde – Radio-Canada – Télé-Québec – TVA – TFO – UNIS

Merci d’avoir joué le jeu !

Marie-Pascale Laurencelle
Réalisatrice
CV

Agent : Marie-Servane Bargy